Cela se passe comme cela quand on part avec le club :)
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La CASE le 18 Octobre 2024 : « tu pars de chez Titi ou de chez Jean Mi ? ». Ça commence comme ça pour le stage de VTT à la Toussaint.
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Été 2024 : Catherine avait sollicité les bonnes volontés, un consensus sur l’Espagne s’est dégagé car « là-bas la Toussaint est clémente et on ne peut pas avoir plus froid et pluvieux que l’an dernier à Ainsa ». Après que Luccio ait compilé les traces du Ded sur VTTOUR, les recherches d’hébergement ont pu démarrer.
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Samedi 26 octobre 2024 à 17 h : après 10 h de voyage nous voilà dans les rues étroites de Montanejos devant l’hôtel Palacio. C’est un vieux palais rénové d’un siècle ancien. Tout est opérationnel, les chambres, l’accueil, la restauration (petit déjeuner moins plantureux que celui d’Ainsa), manquait juste le jet d’eau…Le site Enduroland est étalé le long de la vallée encaissée du rio Mijarès, avec en bas Montaneros (altitude 450 m), 1000 habitants et en haut Olba (altitude 650 m) 18 Km plus loin et 600 habitants. Entre les deux, un énorme barrage et son lac (qui a recouvert 5 petits villages dans les années 70), puis quelques villages perdus, façades blanches et peu de monde dans les rues.
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Dimanche 27 octobre : la météo est peu engageante mais 4 pilotes choisissent de partir sous une pluie fine (qui se calmera) et d’explorer les sentiers au départ de l’hôtel. C’est du vrai enduro, cailloux, marches, les chemins sinuent au travers d’anciennes propriétés agricoles, murs de pierres sèches, chemins creux, malgré la pluie c’est agréable de se faire secouer les tripes !Comme dirait Gérald « Mais où est le flow ? ».
Le soir, le reste des pilotes arrivent, sous une pluie battante, nous sommes une équipe de rugby presque complète. Catherine A. nous rejoindra le lendemain. -
Lundi 28 octobre : la pluie est tombée une partie de la nuit mais la route est sèche quand nous partons. Ça se compliquera le soir avec la crue, les torrents sont presque infranchissables, il faudra traverser à pieds avec de l’eau aux genoux. La journée finit en haut d’un canyon vertigineux, roches rouges et tâches noires, sublime avec le coucher de soleil (on ne perd pas une minute de vélo).
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Mardi 29 octobre : là ça se complique, au moment de mettre les vélos sur la remorque, que Titi est allé chercher tout en bas du village, c’est l’orage, il faut renoncer.
Deux équipes se forment : l’une pour aller visiter Valencia (halles du marché et musée des sciences et techniques), l’autre pour aller aux bains à Montanejos. -
Une journée au départ d’Olba : 5 courageux montent par la route à Olba et les autres en camion. Au moment de démarrer nous voyons arriver Vicente, le cantonnier, mais surtout le promoteur et développeur du site Enduroland. Il nous déconseille de choisir le parcours dont nous avions rêvé, à cause des gués non franchissables et nous recommande un parcours magnifique qui traversera un plateau recouvert de lapiaz, avec une végétation composée de thym, de romarin et de fenouil sauvage. Philippe teste les secours de l’équipe, après une succession de marches et un roulé-boulé il se relève avec le genou en sang, il aura 5 agrafes.
Les transmissions, les freins et les tiges de selle souffrent : le terrain est très drainant mais ce sont de petits cailloux voire du sable, le soir tu nettoieras et tu mettras de l’huile !
Les parcours sont superbes. Perdus dans la montagne avec traversée de villages en ruines, montées par pistes forestières bien raides, single parfois roulants ou bien en dalles mais toujours avec du grip. -
Dernier jour :la sortie est un peu écourtée à cause du temps…mais quand nous arrivons à Montanejos, il fait beau ! La fin d’aprèm se passe avec les tables au milieu de la rue, un jeu de société et des spécialités sucrées espagnoles. Vicente nous apporte des maillots logotés Enduroland, collectors car la fabrique a été emportée par les crues. Enfin la soirée « tapas » supervisé par Bruno et Catherine .A : tout y est : patatas bravas, aubergines à l’espagnole, beignets de bacalau et de poulpe.
Bisous spéciaux à Patrice pour l’organisation de l’hébergement, Luccio pour le choix des traces, Jean Mi C. pour les comptes et François pour avoir fait chauffer sa carte quand celle du club était en rade. Bravo à Diaf qui s’est bien intégré, comme un migrant varçois. Au retour alternance de soleil et de pluie battante, tout se passe à merveille avec nos trois chauffeurs, Titi (mention spéciale à ses photos), Luc P., et Gérald. Merci aux deux autres chauffeurs, Philippe et Patrice, qui ont prêté leurs véhicules. Certains rêvent déjà de Finale Ligure l’an prochain, pourquoi pas ?
Christian Crépin