Il a fait beau la semaine, notamment le jeudi et le vendredi, mais pour le samedi de cette sortie, pluie et orages sont annoncés dès le matin selon certaines applications météos, les plus optimistes laissant quelques espoirs de passer entre les gouttes. Peu d’inscrits si on enlève les 2 de la sortie initialement programmée pour le 29 juin. Je propose que nous fassions le point le matin même à 7h30. Le samedi matin, c’est gris mais pas tant que ça, les nuages défilant assez rapidement dans le ciel. Point fait avec Catherine et Philippe, les seuls qui ont réagis, nous décidons de tenter le coup et advienne que pourra. Au point de RdV (La Bâtie), nous attendons un peu les 2 autres compères inscrits (Alain J et Jean-Michel S) et après les avoir appelés en vain, nous partons alors que quelques gouttes se mettent à tomber : ça ne rend pas très serein mais nous croisons les doigts et arrivons à NDdV sans pluie. Les nuages continuent à défiler, poussés par le vent du sud, mais ne présentent pas d’aspect menaçant. Allez, c’est parti !
Après la traversée du village, nous empruntons la petite route menant au petit col permettant de basculer côté Pétichets et filons droit sur les Crêts avec un petit challenge pour attaquer le début raide et technique. Joli chemin de crête avec de belles vues sur les lacs et le Grand Serre. Puis nous descendons pour rejoindre Les Pras et, par une piste de niveau, Saint Jean de Vaulx. De là nous rejoignons les Arnauds par une petite route avec à nouveau de beaux points de vue, un coup vent de face, un coup vent de dos. Ensuite c’est une piste qui contourne un premier mont (Gros Bois) au dessus du col de La Chal et revient au sud à travers un bois qui nous abrite du vent. Nous arrivons sur une clôture et prenons la pente raide sur la gauche, puis finissons par descendre, un peu (c’est bizarre ça 🤔), puis beaucoup (mais ce n’est pas logique ça !) avant de nous rendre compte que nous sommes revenus presque aux Arnauds !!! Tout ça à cause d’un guide défaillant en terme d’orientation et de lecture de son GPS. Mais c’est qui ce guignol ?!! Ah ben … c’est moi 😬. Mille excuses à mes co-riders du jour pour ces 200 m de D+ à se refaire 😰. Mais quand on aime, on ne compte pas ! À la remontée, je repasse exactement au même endroit, entre les même cailloux, la même ligne, c’est du relive en direct. Nous remontons aussi la pente raide à hauteur de la clôture, nous cherchons la suite du cheminement et finissons par nous rendre compte que le bon chemin, c’est en passant par le passage dans la clôture, au bas de la montée raide (2 tours gratuits 😬). Là, c’est tout de suite plus évident, nous traversons une prairie  et bifurquons sur la droite dans la pente qui se raidie et nous oblige à un premier poussage. arrivés en haut, surprise, un sommet apparait plus loin, avec une trace droit dans la pente qui, une fois de plus nous oblige à pousser dans la partie la plus raide. Au débouché, nouvelle surprise avec un autre sommet, plus haut, mais c’est le bon cette fois-ci, celui de Beauregard. Bis repetita avec pédalage puis poussage et nous voilà au premier point culminant du Conest (1632 m), accueillis par un vent du sud qui souffle bien fort. Nous admirons rapidement la vue à 360° et filons vers le point bas assimilable à un col où paissent des vaches en nombre. Nous les contournons par la droite et remontons vers le second point culminant, La Peyrouse (1710 m), en navigant d’une sente à l’autre en fonction de leur état, en tapant parfois le bord avec les pédales quand elles sont étroites et profondes. Puis arrive le moment du poussage pour la dernière pente raide, sauf Catherine qui opte pour le portage. Magnifique vue sur les alentours, notamment sur le village de Monteynard, le lac éponyme et le Mont Aiguille. Le vent n’ayant pas faibli, nous ne nous attardons pas et descendons droit dans l’alpage jusqu’à rejoindre un sentier rectiligne qui nous secoue bien avant le rejoindre la partie boisée qui fleure bon les pins et nous protège du vent. Le sentier présente quelques passages sympathiques mais dans l’ensemble est un peu trop rectiligne. À hauteur de la Roche Marcel, il bifurque au nord-est avec moins de pente avant de déboucher, après le passage d’une combe sur une partie en balcon avec vue sur le Mollard puis le Majeuil, tout en offrant un peu de variété avec une section en lauses déversantes. Arrivés au dessus du Majeuil, nous prenons à droite en direction du Mollard puis après une descente rectiligne entre chemin et route, nous prenons un joli sentier sur la gauche qui surplombe et fini par rejoindre le ruisseau de Vaulx que nous traversons à gué avant de remonter jusqu’à la Motte d’Aveillans via Combefolle. Après 1 km de route jusqu’au pont enjambant la voie ferrée, nous prenons tout de suite à gauche pour trouver un peu plus loin une piste horizontale bien ombragée remontant le ruisseau de Vaulx. Elle se rétrécie en cours de route pour se transformer en single de plus en plus encombré par la végétation jusqu’à atteindre le Molaret au pied de NDdV. C’est juste en arrivant au village que les premières gouttes se sont faites sentir avant qu’une pluie fine ne s’installe. Just in time!
En conclusion, une belle sortie qui vaut quand même le déplacement, et une météo qui a bien voulu sourire aux audacieux en les gratifiant d’un peu de soleil par moment 😎.